Déjà publié 18 février 2011.
Sorties de la boite "souvenirs" , ces photos scannées pour être intégrées à ce blog sont maintenant des archives. En effet, partout, le monde bouge. Cela est peut-être encore plus vrai pour le Vietnam car les Vietnamiens sont entreprenants et travailleurs.
Lors de notre séjour au Vietnam, en 1990, nous nous sommes rendus (Alain et moi) au Cap Saint Jacques, en Vietnamien : Vũng Tà u, ou Vung Tau
"Du temps de la présence française au Vietnam, Le Cap -Saint-Jacques était la belle ville balnéaire à la porte de Saigon, comme la Baule par rapport à Paris, toutes proportions gardées.
Le choix du nom voulait tout simplement rappeler aux Anciens d’Indochine leurs bons souvenirs: c’était un paysage de carte postale où beaucoup de Saïgonnais se donnaient rendez-vous, après une semaine de travail pénible, même dans les bureaux, à cause de la température ambiante, plutôt élevée"
Sources Association Le Cap Saint Jacques
Pour cette jounée, nous avons loué un minibus avec chauffeur et nous avons invité nos deux cyclos de Saïgon à se joindre à nous (en leur rémunérant la journée comme s'ils avaient travaillés). Inutile de vous décrire leur joie pour ce temps libre qu'ils n'auraient jamais imaginé. Leur travail est 7 jours sur 7.

Toujours curieux, je questionnais nos invités "cyclos" sur leur vie, leurs difficultés et parmi d'autres, je posais cette question un peu stupide :
- Que prends-tu pour le petit déjeuner ?
La réponse est gravée dans ma mémoire à tout jamais.
- Si j'ai un peu d'argent, je mange une soupe sur le trottoir. Si je n'en ai pas, j'attends le premier client ou les premiers clients pour manger une soupe.
Je me sentis trés gené, je vous assure, car même si je m'en doutais un peu, j'avais l'explication de l'expression : "Vivre au jour le jour".
Cette réponse, plus qu'un long discours sur les niveaux de vie, me fit comprendre combien notre situation - en Occident - est enviable !.
Ce texte, écrit en 2011, ce qui n'est pourtant pas très vieux, me semble lointain et en 2014 je l'écrirais sans doute mais je dirais que nous avons encore de la chance... Pourvu qu'elle dure encore, ce dont je ne suis pas certain.












