Contrairement à ce que j'avais dit, je pars beaucoup plus tôt que prévu en Thaïlande. Vendredi 25 mars 2011, je prends le Vol TG 933 de la Thaï Airways Paris Charles de Gaulle à destination de Bangkok. Nous
quittons Roissy avec un peu de retard vers 21 heures 55. Ce retard est rattrapé durant le vol puisque nous arrivons samedi 26 mars à 14 h 15 à l’aéroport de Bangkok Suvarnabhumi.
Dans la salle d’embarquement, un gosse incroyablement mal élevé fait soupirer nombre de passagers. Il est bruyant, ne cesse
de courir d’un bout à l’autre de l’allée, et cela peut se comprendre qu'il se dégourdisse les jambes avant un long vol. Mais lorsque son père lui demande, au bout d'un très long moment, de bien
vouloir se calmer, le gamin n’est pas d’accord. Ce sont des hurlements, des pleurs, des trépignements, des gifles à son père qui ne bronche que lorsque son enfant lui arrache
tout ce qu'il a entre les mains pour les jeter au milieu de l’allée (journaux et téléphone !). Durant ce temps,
madame "mère" continue sa lecture comme si elle voyageait seule !..
Chacun doit penser la même chose que moi :"Pourvu qu’il ne soit pas près de mon siège" !... Inutile de préciser que
nous sommes heureux de les voir se diriger vers le vol TAM pour Sao Paulo.
Mon voyage s’est passé tout à fait normalement (en classe économique, je n’ai pas toujours des "Miles" me permettant de
valider un voyage en classe affaire !)
Le ciel au dessus de notre aéroport d’arrivée est chargé de nuages.
L’avion se pose – ce qui est rare – presque en face de l’immigration. L’aéroport est tout en longueur, et souvent il faut
marcher longtemps avant d’arriver à la douane et aux bagages.
Malgré une foule nombreuse venant de tous pays, le contrôle des passeports ne dure qu’une dizaine de minutes, incluant la
photo d’identité que le douanier prend depuis son pupitre à chaque entrée sur le sol Thaïlandais. Celle-ci est enregistrée en informatique avec les références du passeport.
De l’autre coté de l'immigration, s’étalent 23 tapis roulant pour la livraison des bagages.
Lorsque j’arrive à celui qui correspond à notre Vol TG 933 de Paris, ma valise tourne déjà . Je la prends et me dirige en
direction du sous-sol, porte 8 où je vais prendre un bus direct pour Pattaya. J’ai beaucoup de chance, il est 14 h 55, le prochain bus part à 15 heures et j’ai une place. Le tarif du bus est
particulièrement attractif : actuellement 124 bath c'est-à -dire un peu plus de 3 €uros pour 120 Kilomètres environ.
Le paysage, que je connais bien, défile entre deux somnolences. Quel bonheur de retrouver les cocotiers, les maisons aux
couleurs vives, la végétation exceptionnelle. Arrivée à Pattaya, le bus stoppe plusieurs fois: Naklua – Nord Pattaya – Pattaya ville – Sud Pattaya.
A chaque arrêt, les Taxis-motos attendent et sollicitent !
Ensuite, nous tournons en direction de Jomtien, terminus du voyage. Notre bus longe le marché du week-end de Thepprasit. en cours d'installation.

En arrivant au terminus, le chauffeur est surpris. Il ne peut plus tourner à droite, directement vers sa station. C’est
aussi cela l’Asie… Bienvenue !
Cela ne le déconcerte pas vraiment, il continue tout droit jusqu’à ce qu’il puisse couper la route un peu plus haut et
revenir dans l’autre sens !
On roule à gauche en Thaïlande, les morceaux de béton, déposés au
milieu de la route interdissent de tourner sur la droite
vers le terminus sur cette photo !
Il ne me reste plus qu’a récupérer ma valise pour me rendre à destination. Ce n’est pas très loin, mais même sous les
nuages, il fait très chaud et les quelques 500 ou 600 mètres me semblent longs d'autant que les roulettes de la valise ne sont pas très efficaces sur le sable et les dénivellations
!...

Comme vous le constatez, les Travaux à Jomtien ne sont pas encore terminés, mais cela avance.....
Il est 16 h 45 lorsque je glisse la clé de ma chambre dans la serrure, 10 h 45 à Paris. Entre le départ de mon appartement
et l'arrivée à Jomtien, il se sera écoulé un peu plus de 17 heures (Environ 10.000 kilomètres en avion et 160 km de trajet routier).
A Bientôt !
Michel